Les notes au delà des frontières de la Méditerranée...
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Notre projet de résidence musicale franco-algérienne avait été pris dans les mailles du filet des frontières en Avril dernier (visas non accordés)... mais.... quelle joie de vous annoncer qu’ON RETENTE ! plus motivés que jamais, intimement persuadés que la musique mêlée à la rencontre interculturelle est vectrice de paix et de tolérance...et de JOIE !
Nous avons besoin de 3 500 € d’ICI LE 30 SEPTEMBRE qui permettront aux vingt musiciens (10 algériens, 8 français...et même 2 Tunisiens qui se sont joints à nous cet été) de se retrouver du 21 au 28 Octobre à Timimoun, oasis à l’entrée du Sahara, de partager leurs richesses musicales d’échanger, d’enregistrer un CD live et un DVD documentaire sur l’aventure...et de rentrer chez soi pour partager ce qu’ils y auront vécu, en espérant avoir dis OUI à leur manière à l’ouverture des frontières, à l’ouverture à l’autre...
Comment nous aider ?
- - en parlant de notre projet autour de vous, en nous apportant vos idées et commentaires
- - en participant financièrement à ce projet via le site de financement participatif ULULE
On compte sur vous ! On a à peine plus d’UN MOIS !
On croise les doigts pour que les visas soient accordés cette fois ci.
Pour participer, utiliser le lien http://fr.ulule.com/metissage-sahara/
PROJET : Les notes au delà des frontières de la Méditerranée...
Quoi ? Une résidence musicale d’une semaine, ayant pour but la fusion de différents styles musicaux méditerranéens, avec à l’issue, un concert sur place, un CD et un documentaire DVD.
Qui ? 20 musiciens (10 Algériens, 2 Tunisiens, 8 Francais)
Dans l’attente de la création d’une association du côté Francais, c’est Léa DUVAL qui recevra les fonds.
Quand ? Du 21 au 28 octobre 2015
Où ? Dans l’oasis algérienne de Timimoun
Pourquoi ? Parce qu’on est persuadés que la musique associée à la rencontre interculturelle est un grand vecteur de paix et qu’on tient à ce qu’il persiste des ponts au delà des frontières.
Plusieurs années qu’on se rencontre, qu’on échafaude, qu’on délire, qu’on se remue… et qu’on se quitte. Autour d’un festival azimuté, créé par une association kabyle, et se déroulant chaque été dans un village haut-perché des montagnes berbères, tout un tas de jeunes ont commencé à imaginer des projets ensemble, venant des quatre coins de Marseille et d’Algérie ! Un hasardeux concours de circonstance ralentit cependant notre aventure : les frontières. On n’en a jamais vu la ligne exacte sur l’eau parmi les vagues mouvantes, de ces frontières, mais il paraît que certains s’y laissent prendre comme des poissons. Notre projet a déjà été pris dans les mailles du filet une première fois en Avril 2015, mais on persiste. Cette année, on veut déborder du cadre du festival – revenir hors-saison en Algérie.
Explication ?
Précisons. Nous sommes une dizaine de musiciens de ce côté-ci de la rive : avec déjà bien des styles différents. Réunis par la ville fourre-tout de Marseille : des musiciens de baleti occitan, de rock italien, des polyphonies mondiales, du chanteur à romances, de jazz en oudiste… La cité phocéenne nous apprend déjà le dépassement des frontières, mais en ces temps moribonds de repliement sur soi, on veut pousser le bouchon un peu plus loin. Jusqu’au Sahara, jusqu’à la cité toute rouge, aux dunes rouges, aux maisons rouges de Timimoun. Pour y retrouver les habitants du désert. Y mélanger des mélodies des deux côtés de la Mediterranée. Et en sortir un CD et un DVD documentaire. Se prouver que les projets artistiques peuvent continuer à exister au delà des frontières.
Là-bas, il y a 3Paz, jeune groupe de rap et grosse pêche rencontré en 2010 lors d’une première caravane de résidence d’écriture. Depuis ils font le trajet chaque année vers les montagnes kabyles, pour envoyer du lourd de sourire.
Quant aux musiciens du Nord de l’Algérie, ils témoignent de ce pays, et de sa diversité, d’un foisonnement de goût et d’influences bigarrées trop souvent oubliés dans les représentations médiatiques. Plasticien percussionniste à vocation shamanique, chanteuse enchanteresse, touche à tout d’instrument à vent, guitaristes polymorphes... Qui sait ce qui va sortir de cette tambouille ? On sait bien que la musique est capable de laisser muer les désespoirs en élan vers la vie. Mais aujourd’hui, avec tous les motifs que nous avons pour nous cloisonner, tristement, si on ouvrait les champs ?... tout porte à penser qu’on a de la ressource pour chanter pendant mille ans !
Et ce n’est pas tout ! Cet été, lors de la 12 ème édition du festival dans le village d’Iguersafen, nous avons fait la connaissance de voisins : une belle bande d’urluberlus venant de Tunis ! Deux d’entre eux ont participé à l’atelier de musique fusion de cette année : nous ne voulions plus nous en séparer ! Ils se joindront donc à nous pour l’aventure ! Le but n’est-il pas de faire tomber les frontières ?
Nous serons un total de vingt musiciens : dix algériens, huit français et deux tunisiens !
Récapitulons les phases de l’aventure :
- Fin octobre : retrouvailles des musicien(ne)s français, italiens, tunisiens et algériens à Alger
- Suivi d’une traversée (nocturne ?) de 2000 km à travers les plateaux, puis les roches nues, puis les sables du désert (en bus)
- Arrivée dans l’hôtel étatique de Timimoun (dans lequel certains d’entre-nous sont déjà partis trois ans auparavant)
- 21-28 Octobre 2015 : Une semaine de travail, d’échange et d’enregistrement à l’envolée, collectivement et par petits groupes.
- Concert à Timimoun.
- Retour
- Production du CD et DVD
- Concerts dans différents lieux de Marseille pour fêter cette ouverture des frontières !
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