Et dans ce domaine, il y a les paroles et les actes. L’accueil des migrants ne se mesure pas uniquement au nombre de réactions médiatiques à une image, si explicite soit-elle. En haut : les interventions des politiques et décideurs aux parlements. En bas : des conditions de plus en plus défavorables sur le terrain pour les acteurs les plus impliqués au jour le jour. Ainsi, les ASTI – Associations de Solidarité avec tou-te-s les immigré-es – se sont vu refuser cette année leur financement par l’Etat. Les ASTI et la FASTI au niveau national (Fédération des ASTI) sont nos partenaires et nos interlocuteurs au quotidien dans le soin aux populations. Nous travaillons ensemble pour accueillir et répondre aux besoins fondamentaux de soins et de protection. Les ASTI sont aux côtés des migrants et des immigré-es, d’où qu’ils viennent et quelles que soient ou aient été leurs motivations de départ de leur pays, sans les passer à la moulinette du « critère économique ». Est-ce cela dont les ASTI se sont rendues coupables au yeux de l’Etat : l’accueil inconditionnel ne se conformant pas à la nouvelle distinction « migrants politiques/migrants économiques » ? Les ASTI nous aident à prendre soin et ne pratiquent pas de discrimination. Ci-dessous l’appel de la FASTI à soutien.
http://www.fasti.org/index.php/fasti28?id=182